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Un parcours pour les amoureux de l’imprévu. Pour commencer dressons le décor. Au milieu d’une zone urbaine assez dense, on finit par arriver au golf de la Salette en remerciant le GPS car ça n’est pas la signalisation qui nous aura aidé. Et ce défaut de signalisation, on le retrouve sur le parcours où il faut assez souvent chercher le trou suivant. Comme si, le parcours devait se mériter... Et ce parcours justement? L’aller est annoncé à 2 730 mètres des jaunes avec un par à 37. Ok c’est du déjà vu. Le retour c’est 2 173 mètres,5 pars 3 (5 vous avez bien lu) et le par à 32. Au total 4 900 mètres pour un par 69. Ça fait juste quand même. On est dans le pas commun. Le joueur prétentieux se dit que ça va être une balade de santé. Erreur. D’abord la topographie. Des montagnes russes. Ça monte et ça descend dans tous les sens et la sensation est encore exagérée par des greens toujours très hauts ou très bas. Et en plus c’est étroit. Donc vous avez tous compris qu’il faut être précis à l’engagement. Mais quand je dis précis c’est encore pire que ça. Sinon c’est tout de suite la punition. Et comme le terrain est truffé de rochers, de touffes, de sous-bois plus vicieux que ça, c’est en fait balle perdue. Autant dire que ceux qui prennent leurs aises en direction (c’est mon cas), massacrent leur carte en deux coups de cuillère à pot. Et comme si ça ne suffisait pas, on joue beaucoup de coups à l’aveugle. Les greens, plutôt très étendus, sont de plus peu faciles à jouer. Beaucoup de double voire triple plateaux. Et ça roule vite. L’entretien? De très bon niveau à l’exception des départs qui font miteux. Deux conseils. Premièrement, une voiturette n’est pas du luxe si la forme physique n’est pas au rendez vous. Deuxièmement, ne pas venir avec quelques balles. Pour l’environnement, a noter que le clubhouse, grande bâtisse dans les tons roses, a belle allure avec de l’espace et du charme. Curieusement le proshop est dans un bâtiment en contrebas et il faut le dire, l’impression n’est pas terrible. Ça fait un peu bazar. L’accueil est nonchalant et pas très professionnel. Bof. Les installations d’entraînement ont de la gueule. C’est bien organisé, moderne. Le rapport qualité prix? C’est 60€. Bien pour une partie le week-end sur un terrain de ce niveau. On regrettera que le seau de balles soit facturé 4,50 €. Alors, faut-il y aller? Oui, oui, oui. Parce que c’est un parcours très particulier qui donne envie d’y retourner pour comprendre toutes ses subtilités.
Un parcours pour les amoureux de l’imprévu. Pour commencer dressons le décor. Au milieu d’une zone urbaine assez dense, on finit par arriver au golf de la Salette en remerciant le GPS car ça n’est pas la signalisation qui nous aura aidé. Et ce défaut de signalisation, on le retrouve sur le parcours où il faut assez souvent chercher le trou suivant. Comme si, le parcours devait se mériter... Et ce parcours justement? L’aller est annoncé à 2 730 mètres des jaunes avec un par à 37. Ok c’est du déjà vu. Le retour c’est 2 173 mètres,5 pars 3 (5 vous avez bien lu) et le par à 32. Au total 4 900 mètres pour un par 69. Ça fait juste quand même. On est dans le pas commun. Le joueur prétentieux se dit que ça va être une balade de santé. Erreur. D’abord la topographie. Des montagnes russes. Ça monte et ça descend dans tous les sens et la sensation est encore exagérée par des greens toujours très hauts ou très bas. Et en plus c’est étroit. Donc vous avez tous compris qu’il faut être précis à l’engagement. Mais quand je dis précis c’est encore pire que ça. Sinon c’est tout de suite la punition. Et comme le terrain est truffé de rochers, de touffes, de sous-bois plus vicieux que ça, c’est en fait balle perdue. Autant dire que ceux qui prennent leurs aises en direction (c’est mon cas), massacrent leur carte en deux coups de cuillère à pot. Et comme si ça ne suffisait pas, on joue beaucoup de coups à l’aveugle. Les greens, plutôt très étendus, sont de plus peu faciles à jouer. Beaucoup de double voire triple plateaux. Et ça roule vite. L’entretien? De très bon niveau à l’exception des départs qui font miteux. Deux conseils. Premièrement, une voiturette n’est pas du luxe si la forme physique n’est pas au rendez vous. Deuxièmement, ne pas venir avec quelques balles. Pour l’environnement, a noter que le clubhouse, grande bâtisse dans les tons roses, a belle allure avec de l’espace et du charme. Curieusement le proshop est dans un bâtiment en contrebas et il faut le dire, l’impression n’est pas terrible. Ça fait un peu bazar. L’accueil est nonchalant et pas très professionnel. Bof. Les installations d’entraînement ont de la gueule. C’est bien organisé, moderne. Le rapport qualité prix? C’est 60€. Bien pour une partie le week-end sur un terrain de ce niveau. On regrettera que le seau de balles soit facturé 4,50 €. Alors, faut-il y aller? Oui, oui, oui. Parce que c’est un parcours très particulier qui donne envie d’y retourner pour comprendre toutes ses subtilités.
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